12,7 milliards d’euros contre 8 attendus, de quoi donner le sourire aux dirigeants burkinabè qui ont préparé pendant des mois cette conférence. La Banque mondiale à elle seule s’est engagée à verser 3,5 milliards d’euros.
Sous forme de prêts, de dons ou de garanties, les partenaires internationaux du Burkina Faso ont souhaité montrer le soutien politique à la jeune démocratie qui a élaboré un plan de développement basé sur des réformes de modernisation de l’administration et de l’économie.
Un effort déjà entrepris par le gouvernement qui a mis en place des mesures pour réduire les dépenses et augmenter les rentrées fiscales, ce qui permet au Burkina Faso de contribuer à hauteur de 64% au financement du plan. Des efforts salués par les partenaires qui, FMI en tête, éloignent du même coup les risques de surendettement du pays.
Reste à faire rentrer en scène ce jeudi 8 décembre le secteur privé, invité à jouer un rôle de premier ordre dans les 80 projets structurants du plan via entre autres des partenariats publics privés : de l’énergie à l’agriculture en passant par l’éducation, les mines, ou les nouvelles technologies.
→ A (re)lire : France: les partenaires du Burkina Faso mobilisés pour combattre la pauvreté