France: les partenaires du Burkina Faso mobilisés pour combattre la pauvreté

Après l'insurrection populaire, la transition suite à la chute de Blaise Compaoré, le Burkina Faso veut maintenant mener l'insurrection « contre la pauvreté » et pour cela, le gouvernement a un projet : le plan national de développement économique et social (PNDES), estimé à 23,5 milliards d'euros. Mais il faut le financer. C'est l'objectif de la conférence des partenaires qui s'est ouverte ce matin à Paris. La Banque mondiale, les bailleurs de fonds traditionnels, mais aussi le secteur privé sont appelés à se mobiliser.

Le président Roch Marc Chisritan Kaboré s'est exprimé ce mercredi et il semble avoir convaincu les partenaires. En tout cas, les bailleurs de fonds traditionnels sont là : Banque mondiale, Banque africaine de développement entre autres. Ils contribuent déjà au programme de développement du pays, mais tous ont salué le caractère particulier de ce PNDES.

La Banque mondiale a promis ce matin qu’elle doublerait sa contribution annuelle pour appuyer le plan, dont l’un des objectifs premiers est de réduire le taux de pauvreté à 35 % d’ici 2020. L’Union européenne, elle, a promis 800 millions d’euros.

La suite des contributions sera annoncée cet après-midi avant l’entrée en scène du secteur privé demain, qui lui aussi doit jouer un rôle dans ce plan de développement en investissant dans les secteurs porteurs, comme les mines, l’agriculture, l’énergie ou encore les nouvelles technologies.

Malgré les troubles politiques et la menace terroriste, le gouvernement de transition, puis celui de Roch Marc Christian Kaboré, ont su garder le cap et maintenir la croissance (5,2 % cette année). Des performances qui permettent à l’Etat burkinabè de financer 64 % de ce plan. Le reste, soit huit milliards d’euros, est à trouver ici à Paris.

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