Au cours des entretiens d'Andrew Gilmour en République démocratique du Congo, les autorités ont fait part de leurs préoccupations sécuritaires à l’origine de la restriction des libertés et notamment du droit de manifestation sur toute l’étendue du territoire.
Pour Andrew Gilmour, sous-secrétaire général des Nations unies aux droits de l’homme, l’argument sécuritaire ne justifie pas une telle restriction des droits fondamentaux.
Mais le diplomate a également dû répondre à des critiques formulées par les autorités vis-à-vis des Nations unies et du haut-commissariat en particulier, accusations de partialité, d’ingérence. Pour Andrew Gilmour, ces accusations ne vont pas empêcher les Nations unies de continuer à rendre compte des violations commises dans le pays puisqu'il s'agit du coeur même du mandat confié par l'Assemblée générale il y a vingt ans.