RDC: les droits de l’opposant Diomi Ndongala ont été «bafoués»

La République démocratique du Congo est sommée de libérer Eugène Diomi Ndongala. Le Comité des Droits de l’homme des Nations unies estime que les droits de cet opposant ont été « bafoués » par la justice congolaise. Une décision non pas basée sur le fond, mais sur la forme de la procédure. Eugène Diomi Ndongala, président du parti Démocratie Chrétienne, emprisonné depuis 2012, a été condamné, en mars 2014, à dix ans de prison pour viols sur mineurs. Une accusation qu'il a toujours rejetée, qualifiant ce procès de politique. Son avocat, Me Georges Kapiamba, se réjouit de cette décision.

Au titre de cette décision, la RDC a 180 jours pour répondre à ce comité des Droits de l'homme des Nations unies, en expliquant notamment comment sa demande de libération a été mise en application.

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