Pour certains proches de l'opposant, la démarche des victimes est ridicule ou, pour le moins, farfelue. Une source confie que peut-être les plaignantes s'imaginent qu'Eugène Diomi Ndongala est riche et veulent en profiter.
Joint par RFI, Freddy Kita, secrétaire général du parti Démocratie Chrétienne considère que cette nouvelle procédure pourrait être une vengeance du pouvoir contre les carnets politiques que le prisonnier écrit encore sur Internet. Pour lui, les autorités cherchent la mort civile d'Eugène Diomi Ndongala pour qu'il paye toute sa vie son opposition.
« Ces deux filles, soi-disant victimes, sont utilisées par monsieur Kabila lui-même qui est décidé à le mettre vraiment à genoux et à le tuer à petit feu. C’est juste pour le faire taire définitivement. C’est une façon de dire à l’opposition : 'faites attention, ne vous opposez pas à moi sinon vous allez risquer le même sort que monsieur Diomi' », a-t-il déclaré.
« Aujourd’hui, monsieur Kabila vient de signer, encore une fois, la deuxième mort de monsieur Ndongala », s’est insurgé le secrétaire général du parti Démocratie Chrétienne, Freddy Kita.
Démocratie Chrétienne a demandé officiellement à la France, la Belgique et au Parti socialiste français de protester et de mettre la pression sur Kinshasa.
En attendant - selon nos informations - à l'audience, les avocats devraient notamment attaquer sur des questions de droit, entre autres sur des textes qui rendraient cette nouvelle procédure impossible.