Selon le site d'information News 24, trois ministres, celui du Tourisme, de la Santé et des Travaux publics ont mis le feu aux discussions en proposant le départ du chef de l'Etat.
La direction de l'ANC - soit une centaine de personnes - est réunie à huis clos depuis samedi. Rien n'est sorti de cette réunion, hormis qu'il y aurait un débat musclé autour de l'avenir du chef de l'Etat. Certains membres auraient demandé à ce qu'une motion de censure contre Zuma soit votée. Un vote à bulletin secret.
La pression pour que le chef de l'Etat démissionne ne cesse de s'accentuer. Notamment depuis la publication d'un rapport sur ses liens avec une riche famille d'hommes d'affaires, les Gupta. Un rapport accablant. Le président va-t-il rester ?
La plupart des analystes politiques le pensent : les pro-Zuma sont majoritaires au sein de la direction de l'ANC. Et le chef de l'état n'abandonnera pas sans lutter. En tout cas la dissension observée au sein de l'ANC est sans précédent. C'est la première fois que ce comité national exécutif de l'ANC discute de possible démission. Même si Zuma reste à la tête de son parti et de son pays, il va avoir beaucoup de mal a gouverner face à une telle fronde.
La semaine dernière un groupe de figures historiques de l'ANC a rencontré le chef de l'Etat pour lui faire part de leurs préoccupations. Et pourtant, le président Zuma dispose toujours du soutien d'une majorité de députés de l'ANC au Parlement, qui ont récemment repoussé une motion de défiance déposée par l'opposition.