Il s’agissait principalement d’approfondir la coopération des services de sécurité en Afrique de l’Ouest en matière de lutte contre le terrorisme. Le ministre français de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a annoncé trois décisions : la mise en place d’un programme de mobilisation à l’échelle régionale, la réalisation d’un « guide pratique » de détection de la radicalisation et la multiplication des exercices de terrain. A l’image des nombreux exercices organisés notamment au Sénégal ces derniers mois.
La France, d’ailleurs, supervise des formations de forces de sécurité dans la plupart de ces pays. Cette coopération qui existe déjà au niveau militaire doit être approfondie au niveau des polices et des gendarmeries, souligne le ministre.
C’était le but de cette réunion où les ministres de l’Intérieur ont pu évoquer par exemple la réforme des systèmes de sécurité ou la mise en place de juridictions antiterroristes. Autre thème abordé : le contrôle des frontières. Tous se sont accordés sur la nécessité de couper les sources de financement du terrorisme notamment le trafic de drogue et d’être humain.
Une réunion préparatoire avant le sommet Afrique-France de Bamako est prévue en janvier prochain. Une initiative en tous les cas nécessaire, car selon une source ministérielle, certains responsables se rencontraient pour la première fois.