Mercredi, les jeunes du mouvement citoyen Ras-le-Bol s’étaient donné rendez-vous pour dénoncer ce qui se passe dans le Pool, alerter l’opinion nationale et internationale, et exprimer leur solidarité à l’endroit des victimes. « Il s’agit là d’une situation qui nous désole parce qu’on pense qu’à tout problème, on pouvait trouver une solution d’une autre manière. Mais ce n’est pas en bombardant. Il y a d’autres méthodes. Ça vraiment, ça nous a interpellés. Raison pour laquelle nous avons convoqué ce sit-in qui devait se tenir au bureau d’information de l’ONU », explique l’un des responsables du mouvement.
Le sit-in n’a pu être organisé. Les autorités préfectorales n’ont pas accordé l’autorisation au mouvement citoyen Ras-le-bol qui déplore cette attitude : « Nous sommes dans une République, une République suppose la démocratie. Et si c’est la démocratie, il faut bien qu’on donne la chance à tout le monde de dire ce qu’il pense. Nous sommes un mouvement pour "conscientiser" les jeunes, pour faire en sorte que la démocratie soit une réalité dans notre pays. »
Les évènements qui ont eu lieu dans le Pool depuis avril sont à l’origine des mouvements des populations. Les écoles demeurent encore fermées malgré la rentrée qui a eu lieu depuis le mois d’octobre.
■ Le message de Denis Sassou-Nguesso
Dans son intervention devant la presse, le président congolais a appelé les populations et les responsables politiques du Pool à isoler le pasteur Ntumi afin qu’il soit mis hors état de nuire.