« Il est libéré ! » La joie des partisans de Sébastien Ajavon éclate à l'annonce du verdict, après huit jours de garde à vue et une longue journée d'audience.
Dès sa sortie du palais de justice, l'homme d'affaires, très croyant, se rend à l'église Saint-Michel, de nombreux supporters le suivent. Il se recueille, une prière est dite, puis il se confie : « Je suis quelqu’un qui sait pardonner. Tout ce que Dieu m’a fait est bon, nous n’avons qu’un seul pays et nous devons œuvrer pour la paix dans notre pays. Je pardonne », déclare-t-il.
Une fois à l'extérieur, ses partisans l'entourent dans son véhicule, prennent des photos. Armelle, entrepreneure, qui a voté pour lui à la présidentielle, est soulagée. « Je ne vais pas dormir ce soir ! Vous avez vu comment je transpire ? Là on a la paix. Moi je laisse la justice poursuivre sur ce dossier pour qu’on puisse mettre la main sur les fautifs ou les mains invisibles s'il y en a, sinon l’image de notre pays est salie », estime-t-elle.
Et c'est accompagné d'un cortège de voitures et de motos que Sébastien Ajavon rentre chez lui.