Willy Mishiki a expliqué cet acte par la volonté de mettre fin aux souffrances des populations et la nécessité de libérer Etienne Tshisekedi qui serait otage de « forces obscures ».
« Cette première démarche a déjà été entreprise depuis le premier Conseil des sages, où nous avions saisi le président Tshisekedi, mais on a constaté que le président est aujourd’hui pris en otage par certaines forces obscures. Et notre démarche consiste à l’en libérer. C’est ainsi que nous venons aujourd’hui de signer notre adhésion au sein de cet accord », avance Willy Mishiki.
Ce dernier pense « mener les autres revendications au sein de l’accord même ». Il avance avoir obtenu, « après négociation », le respect de certaines de ces revendications, tels que le fait que « la primature reviendra au Rassemblement, qui est la famille politique à laquelle j’appartiens, et que le premier mois d’exercice du prochain gouvernement, nous allons débattre de la question du retour des exilés politiques. » Une question essentielle, pour Willy Mishiki : « Nous tenons à la libération des personnalités politiques de l’opposition, surtout les bénéficiaires de l’amnistie, qui sont là depuis plus de deux ans sans aucune justification. »
« Eviter le pire »
« Nous pensons qu’il est possible aujourd’hui d’éviter le pire et c’est le plan B que nous avions. Le vrai dialogue auquel on croyait semble rester lettre morte aujourd’hui », se justifie-t-il pour expliquer sa démarche. Il confie avoir eu « des doutes ». « Mais lorsque nous avons négocié, on nous a donné des garanties. Nous allons voir. »
Joseph Olengankoy, le patron des Forces novatrices pour l’union et la solidarité (Fonus), membre du Rassemblement, a qualifié Willy Mishiki et son groupe de « bande d'aventuriers à la recherche des postes ». Willy Mishiki avait été exclu du Rassemblement samedi après avoir manifesté sa volonté de rejoindre le groupe du dialogue national.
→ A (RE)LIRE : RDC: accord politique entre la majorité et l'opposition présente au dialogue