Pour Eve Bazaiba, il n’y a que deux possibilités : « Soit nous optons pour cet accord qui viole la Constitution, qui nous amène dans une dérive dictatoriale, ou alors nous optons pour la Constitution qui amène à la paix, à la stabilité de notre pays », a déclaré la secrétaire générale du MLC, qui estime il faut un nouveau président de la République après le 19 décembre 2016.
« Nous avons opté pour le respect de la Constitution et tous les mécanismes de l’organisation de l’exercice du pouvoir contenus dans cette Constitution pour sauver notre pays, pour la paix et la stabilité », a poursuivi la député nationale.
Un nouveau président après le 19 décembre
Au lieu du dialogue, le Front pour le respect de la Constitution, qui vient tout juste de se former, propose une réunion technique pour relire la Constitution telle qu'elle devrait être comprise. « Nous avons aussi des experts qui savent lire la Constitution, qui savent planifier toutes les questions techniques et logistiques de cette Constitution pour que l’aspiration profonde des Congolais soit mise en exergue, et que le président de la République, Joseph Kabila, quitte son poste à la fin de son mandat, c’est-à-dire le 19 décembre 2016 et pas au-delà », a expliqué Eve Bazaiba.
Parmi ceux qui rejettent les conclusions du dialogue national, certains estiment que le président du Sénat, Léon Kengo Wa Dondo, devrait diriger la transition après le 19 décembre 2016, et organiser une élection présidentielle à laquelle il ne devrait pas pouvoir être candidat.