Après les élections de 2013, les institutions internationales ont pointé du doigt l’urgence de consolider les institutions et l’Etat de droit à Madagascar. Trois ans plus tard, la Céni, appuyée par des experts électoraux de l’OIF, a organisé un atelier de réflexion sur l’élaboration d’un code de bonne conduite électoral.
Une mesure nécessaire pour Lalatiana Ravololomanana, présidente du parti d’opposition MMF : « Les politiciens malgaches doivent se remettre en question. Ce sont, nous, politiciens qui avons déçu les Malgaches. Pour nous faire de la politique, c’est s’enrichir, c’est se remplir les poches, ce n’est pas être au service de son pays ni de ses compatriotes ».
Pour Rivo Rakotovao, ministre de l’Agriculture et président du parti au pouvoir HVM, l’important c’est d’être à l’écoute : « Nous sommes là pour marquer que nous sommes dans le dialogue. Nous sommes dans la recherche de la sérénité, pour la conduite des affaires politiques et nous avons tous à y gagner là-dessus ».
Selon des sources proches de l’administration électorale, la faiblesse législative liée au manque de volonté des acteurs politiques entraîne le recours à l’autorégulation comme la création du code de bonne conduite. Un code qui ne sera pas sanctionné par la loi à moins d’être introduit dans le Code électoral.