Les 21 lycéennes ont été libérées par suite de négociations avec Boko Haram, qui les a relâchées en échange de quatre jihadistes qui avaient été faits prisonniers. C’est du moins la version relayée par des médias étrangers et nigérians crédibles. Le ministre nigérian de l’Information, toutefois, dément tout échange. Lai Mohammed dit ignorer par ailleurs si une rançon a été versée.
De son côté, le Comité international de la Croix-Rouge, que le gouvernement nigérian a remercié pour ses bons offices, dit avoir joué un rôle d’intermédiaire, sans toutefois préciser les noms des parties impliquées. Sur son compte Twitter, le CICR ajoute qu’il n’apportera aucune précision pour ne pas nuire aux quelque 190 autres filles qui sont, encore aujourd’hui, en captivité. En août, Boko Haram s’était dit prêt, dans une vidéo, à échanger des lycéennes contre des prisonniers.
Les ex-otages ont été confiées au DSS, le Département des services d’Etat, les services de renseignements nigérians. Très éprouvées, les lycéennes, dont les noms n’ont pas été dévoilés, auraient grand besoin de repos.