Devant ses partisans, Joseph Kabila s'est prononcé pour des élections le plus vite possible, et il a demandé à sa famille politique de mettre en place une cellule de coordination électorale. Il s'agit d'une structure qui devra aider les partis politiques de la majorité à disposer d'un schéma clair et des moyens suffisants pour pouvoir gagner les élections, a expliqué Aubin Minaku, le secrétaire général de la majorité présidentielle, également président de l'Assemblée nationale.
Ces élections, le chef de l'Etat dit vouloir les organiser rapidement par le biais de la Céni. Pour cela, il faudra attendre l'issue du dialogue national qui a été ouvert depuis plus d'un mois et qui achoppe sur trois points : le sort du chef de l'Etat actuel pendant la transition, donc après le 19 décembre prochain (date prévue pour la fin de son deuxième et dernier mandat), la gestion de la transition et la date des élections - surtout la présentielle - que l'opposition voudrait très rapprochée.
D'aucuns considèrent que ces points sont l'objet même du dialogue en cours. Et le désaccord retarde la signature de l'accord global que le président Kabila a souhaité dimanche 9 octobre voir signer dans un bref délai.
La question se pose alors de savoir quelles concessions la majorité et l'opposition pourront-elles se faire sans sacrifier l'intérêt général de la population.