A son arrivée, Fayez el-Sarraj a salué « le rôle de l'Algérie et son soutien constant à la Libye au cours des dernières décennies ».
Pour le Premier ministre libyen, Alger est l'un des acteurs les plus influents dans les discussions. Depuis près de deux ans, le ministre des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, a organisé une série de réunions de négociation à Alger. Martin Kobler, le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU pour la Libye, était en visite en Algérie il y a à peine un mois.
Un enjeu de sécurité
Car pour les Algériens, le dossier libyen est un vrai défi. Avec 1 000 kilomètres de frontière commune, les autorités craignent un déplacement des groupes terroristes vers son territoire. Alger a donc toujours revendiqué son soutien à une solution politique.
C'est aussi pour cette raison que les responsables politiques s'opposent depuis le début de la crise à la vente d'armes aux Libyens, tant que les différents groupes armés n'ont pas un commandement unifié. Selon la presse, Fayez el-Sarraj est aussi venu à Alger pour demander le renforcement de cet embargo sur les armes.