Les autorités libyennes n'étaient pas conviées à cette réunion de Paris. Mais Jean-Marc Ayrault a appelé une nouvelle fois le Premier ministre libyen du gouvernement d'union nationale soutenue par la communauté internationale Fayez al-Sarraj à élargir son gouvernement.
Selon la France et ses partenaires qui ont participé à la réunion de Paris, ce gouvernement doit trouver une place au Maréchal Haftar qui « présente une force sur le plan militaire » et qui est toujours exclu des négociations. Paris par la voix de son ministre des Affaires étrangères rappelle qu'il faut également que tous les partis libyens soient unis afin de développer le pays et de mieux combattre le terrorisme, non seulement à Syrte, mais sur tout le territoire.
Le message de la France et de ses partenaires est clair : « Le pétrole libyen doit dépendre du gouvernement libyen de Tripoli ». Toutefois, dans ce dossier, les choses ne s'améliorent pas. Bien que reconnu internationalement, ce gouvernement n'a pas obtenu l'aval du Parlement élu et reconnu. Sans cette confiance il ne pourra pas diriger l'armée ni exploiter le pétrole.
Mardi dernier, sur l’antenne de RFI, Fayez al-Sarraj a reconnu qu'il avait encore besoin de quelques semaines pour former un nouveau gouvernement élargi.
■ La Ligue arabe regrette de ne pas avoir été conviée à la réunion de Paris
Le porte-parole de la Ligue arabe, Mahmoud Affifi, s'est étonné de la non invitation de l'organisation à la réunion, convoquée par le gouvernement français à Paris.