Au départ, c’est sous l’impulsion de trois passionnés que le festival est né puis, avec le soutien de plusieurs organismes internationaux, il a grandi pour devenir une institution dans la Grande île.
Madajazzcar est un festival pour vulgariser le jazz, avec toutes ses nuances et ses différents styles. Pour Haja Ravaloson, vice-président du comité d’organisation du festival Madajazzcar, le pari est gagné.
« Les Malgaches sont vraiment des instrumentistes. Ils adorent l’instrument. Ils le disent eux-mêmes. Pour se perfectionner, il n’y a que le jazz, la musique improvisée, éternelle en plus. La musique malgache est éternelle également. Du coup, c’est plus facile de faire du jazz avec notre culture malgache », dit-il.
Alors, lorsque les concerts gratuits ont commencé, en plein centre-ville où tout le monde peut passer, la musique a trouvé son public. Mihaja Rakotoarisoa est le batteur du groupe Tower qui a ouvert le festival cette année. Il se souvient.
« Quand j’étais petit, j’ai assisté à un concert de ce genre, à ciel ouvert. J’ai juste entendu la musique et j’ai été attiré. C’est là qu’est venue la passion du jazz. Je me suis dit que je voudrais faire cette musique plus tard », raconte-t-il.
Pour le futur, il rêve de l’international et faire découvrir un jazz bien à lui, aux sonorités malgaches.