Pour le gouvernement, l'adoption de ce texte était devenue urgente. Il fallait qu'il soit applicable avant la conférence internationale pour l'investissement, fin novembre, une réunion qui doit inciter les investisseurs étrangers à lancer de grands projets en Tunisie.
Parmi les mesures prévues par ce code, à l'étude depuis 2012 : diminuer les taxes sur les entreprises et pour les grands projets d'infrastructures, ou encore, faciliter le rapatriement à l'étranger de bénéfices réalisés dans le pays.
Désormais, les entreprises implantées en Tunisie seront également soumises à un taux d'imposition unique, 15%, sauf pour le secteur des télécommunications, où les impôts sont très faibles pour favoriser les centres d'appels.
Selon le gouvernement, toutes ces mesures doivent aider au retour des investisseurs étrangers, et permettre de relancer la croissance en Tunisie, prévue sous les 2% cette année. Mais l'opposition dénonce un texte très libéral, qui tend, selon elle, à oublier les entreprises tunisiennes.