Les vols ont repris mercredi matin après 24 heures de suspension et la situation est en cours de normalisation pour les milliers de passagers bloqués au Nigeria ou sur le continent mardi. Chez Arik Air, la compagnie aérienne la plus importante du Nigeria, on est conscient que l'annulation impromptue d'une journée commerciale est mauvais pour l'image de marque. La compagnie met donc les bouchées doubles pour acheminer les passagers encore bloqués.
« Nous avons perdu gros, confirme Ado Sanusi, directeur adjoint d'Arik Air. Quelle que soit la compagnie, en annulant tous les vols d'une journée, c'est clair que nous avons perdu beaucoup d'argent. Avec ce problème, nous avons des passagers bloqués au Ghana, pour lequel nous avons mobilisé nos moyens pour nous assurer que ces clients puissent être ravitaillés. Nous en avons également au Sénégal, où nous nous occupons également d'eux. Par contre, nous avons encore des problèmes à Cotonou et à Douala. Et aussi à Libreville. Nous faisons en sorte de déployer nos ressources afin de restaurer ces passagers. Mais je vous garantis que durant ces prochaines 24 heures, nous ferons de notre mieux pour prendre en charge tous ces passagers et nous assurer qu'ils pourront avoir un vol durant ces 24 heures. »
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Cet incident plombe encore le moral du secteur de l'aviation nigériane. En effet, deux autres compagnies sont à l’arrêt depuis le début du mois pour une durée indéterminée à cause de la crise économique et la chute du prix du baril de pétrole.