Le communiqué commun a appelé l'armée libyenne dirigée par Haftar à « se retirer immédiatement » et sans condition préalables de ces champs pétroliers. Il a appelé également « à éviter toute action susceptible d'endommager les infrastructures » pétrolières ou à « perturber l'exportation ». Les six pays ont renouvelé leur soutien au gouvernement d'union nationale et ont appelé les Libyens à s'unir pour mieux combattre l'organisation Etat islamique et les autres groupes terroristes.
Le Parlement libyen de Tobrouk n'a pas tardé à répondre. Dans un communiqué, à son tour, il indique que la présence des miliciens sur les champs pétroliers repris par l'armée a fait perdre à la Libye près de 100 milliards de dollars. Le communiqué précise aussi que cette armée avait l'autorisation officielle du Parlement pour mener cette opération.
De son côté, Martin Kobler, l'émissaire de l'ONU pour la Libye, a demandé une nouvelle fois aux Libyens de reconnaître ce gouvernement d'union comme « le seul exécutif du pays ». Problème : le Parlement refuse et demande toujours la formation d'un nouveau cabinet plus représentatif du peuple libyen. Selon la Constitution libyenne, c'est à ce Parlement élu que revient la charge d'accorder la confiance au gouvernement.