Pour la population l’obscurité est l’un des éléments qui favorisent les crimes à Kasumbalesa. La cité connaît de longues périodes d’interruption de fourniture électrique et « les brigands en profitent pour commettre des forfaits à répétion », explique Kalweke, joint au téléphone par RFI.
« C’est pourquoi les manifestants s’en sont pris aux installations de la Société nationale d’électricité. Cette dernière aurait une part de responsabilité dans l’insécurité décriée », poursuit-il.
Renforcer l’action de la police
Le gouverneur du Haut-Katanga Jean-Claude Kazembe croit qu’il faut se rapprocher de cette entreprise pour trouver une solution.
En attendant, l’autorité provinciale a décidé de renforcer l’action de la police à Kasumbalesa, de remplacer le commandement actuel et de revoir le nombre des effectifs du contingent.
Pour certains habitants, la nouvelle administration provinciale devrait s’employer à créer un climat de confiance au sein de la population et non chercher des justifications politiques à certaines situations.