La première commission va se pencher sur tout ce qui a attrait aux élections, entre autres sur la question du fichier électoral et de l’ordre d’organisation des 11 scrutins à venir.
La majorité veut la priorité donnée aux élections locales et provinciales, « un arriéré électoral », de loin les plus difficiles à organiser. Et la refonte totale du fichier électoral qui prendrait 16 mois et un jour, selon la Commission électorale. Elle insiste sur l’enrôlement des nouveaux majeurs, une obligation constitutionnelle, insiste-t-elle.
La délégation de l’opposition l’accuse de continuer à tout faire pour dépasser les délais constitutionnels et permettre à Joseph Kabila de se maintenir au pouvoir au-delà de son deuxième et dernier mandat.
Pour aider les délégués à formuler des propositions, la facilitation de l’Union africaine a distribué un questionnaire. Des propositions formulées « sur la base des exposés faits par la Céni, l’ONU, l’OIF et les débats qui ont suivi ». Mais déjà la délégation de l’opposition commence à proposer une autre voie, pour rester dans le cadre constitutionnel.
Selon plusieurs participants, des négociations parallèles devraient avoir lieu. Entre majorité et opposition, mais aussi via le groupe de soutien international, avec le Rassemblement et le MLC qui boycottent toujours ces discussions.
Les deuxième et troisième commissions devraient avoir des débats plus consensuels. Elles devront faire des propositions relatives à la sécurisation du processus électoral et des mesures de confiance entre les parties.
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