Ce 1er septembre, les élèves font leur rentrée des classes en France mais également dans les établissements français à l’étranger. Suite aux attentats, de nouvelles mesures ont été prises en région parisienne et dans le sud-est de l'Hexagone pour cette nouvelle année. Des formations à la sécurité y seront notamment organisées.
Au Sénégal, comme dans toutes les capitales d’Afrique de l’Ouest, la sécurisation des lycées français est en place depuis plusieurs années, comme par exemple au lycée Jean-Mermoz de Dakar.
Cette première journée de cours y est d'abord l'occasion des retrouvailles entre amis après les vacances d’été, comme en témoignent les accolades et les salutations poing contre poing. Cédric vient d’entamer son année de troisième. Son slogan : ne pas paniquer. « Cela se passe bien et aussi, on se dit que le lycée prend toutes les précautions », affirme-t-il.
« On continue à vivre »
A Jean-Mermoz, les règles de sécurité, notamment pour entrer dans l’établissement, sont anciennes. Dans son bureau, le proviseur Alain Lizé rappelle que l’idée n’est pas de transformer le lycée en blockhaus. « On est dans un établissement qui sécurise de manière générale, explique-t-il. Mais il faut garder nos établissements ouverts sur le monde, sur le pays d'accueil, le Sénégal en l'occurrence, et faire en sorte que chacun s'y sente bien et y soit en sécurité ».
Père de trois enfants scolarisés dans l'établissement, Redouane ne nie pas le risque mais reste positif. « L'année dernière, nous avons reçu suffisamment d'information à ce sujet, raconte-t-il. Toutes les mesures ont été prises. On continue à vivre ».
Pour Idrissa, qui attaque sa dernière année de collège, la vigilance est importante. « Tout le monde est attentif, déclare-t-il. Tout va bien dans le meilleur des mondes ». Pour former les élèves, comme chaque année, des exercices collectifs seront organisés par la direction du lycée.