Ils semblent satisfaits des résultats de leur démarche. Et c'est maintenant pour les évêques, le temps d'une évaluation : trouver les points de convergence et les divergences dans les positions des uns et des autres, majorité comme opposition. Le facilitateur sera également approché.
Certains comportements ont été dénoncés dans l'attitude d'Edem Kodjo. L’abbé Léonard Santedi, secrétaire général de la Cenco, se veut rassurant : « Il y a des petits pas qui se font et qui pourraient se faire encore d’un côté comme de l’autre en espérant que dans le dialogue, on lève des malentendus. On peut privilégier l’intérêt supérieur de la Nation, et chacun pourrait peut-être mettre un peu d’eau dans son vin, faire tout ce qui est possible pour éviter le chaos au pays. »
Pour Léonard Santedi, les bons offices des évêques pourront sauver le pays : « Il faut maintenir cet espoir parce que s’il n’y a plus d’espoir, il ne reste plus que la confrontation violente. Et j’espère qu’on pourra éviter cela. Donc il y a de l’espoir. Il faut maintenir cet espoir. »
Les différentes délégations reçues tout au long de ces consultations ont dit faire confiance à la Cenco. Selon elles, l'Eglise devrait rester au milieu du village.