« Nous n'avons pas évoqué Zuma, faut-il blâmer une seule personne ? Nous sommes tous responsables de cette performance électorale ». La question de la démission du chef de l'Etat a été balayée d'un revers de la main.
Le message de Gwede Mantashe, le secrétaire général du parti, est clair face aux questions des journalistes, mais cette déclaration est aussi une riposte cinglante à l'attention de certains partis d'opposition, qui accepteraient de négocier une coalition à condition de voir s'en aller le président Jacob Zuma. Une requête notamment formulée par le parti de Julius Malema, l'EFF, les Combattants de la liberté économique.
Second souffle
Après le mea culpa, la prise de conscience et la volonté de redonner un second souffle à l'ANC, Matashe a déclaré qu'ils étaient prêts à entrer dans l'opposition en cas d'échec des négociations. Pour l'instant, aucune information n'a filtré à ce sujet. Après avoir perdu Mandela Bay et Pretoria, le sort de Johannesburg est encore incertain.
Le secrétaire général s'est également épanché sur l'image de son parti. L'image d'un parti arrogant, indulgent face à la corruption et de plus en plus éloigné de sa base sociale. Cet aveu pourrait être un test face à la gronde des étudiants, qui menacent de paralyser le pays si les frais de scolarité venaient à être augmentés pour l'année 2017.