Le Maroc est, selon Washington, un partenaire fort dans la lutte contre le groupe Etat islamique. En juillet dernier déjà, des diplomates marocains participaient à une réunion de haut niveau dans la capitale américaine, laissant entrevoir un possible retour du Maroc dans les opérations.
Le royaume avait suspendu sa participation aux frappes de la coalition internationale, en mars 2015 après le début de la guerre au Yémen. Pour honorer son alliance avec Riyad, le royaume chérifien avait réaffecté son escadron de M-16 afin qu’il prenne part aux opérations de l’alliance internationale emmenée par l’Arabie saoudite contre les rebelles chiites Houthis.
L’armée marocaine est d’ordinaire très peu présente sur les terrains purement militaires et son rôle se cantonne traditionnellement à des missions humanitaires ou de maintien de la paix. Mais depuis la création de l’organisation Etat islamique, le Maroc a multiplié sur son sol les arrestations dans les milieux jihadistes.
Son expertise reconnue de contre-espionnage à l’international et sa proximité stratégique avec les pays occidentaux en font aujourd’hui une des cibles principales du groupe terroriste.