Face à la presse et en présence de plusieurs dizaines de militants, Guy-Brice Parfait Kolélas a dit haut et fort que le Congo est au bord du « précipice ». Il a affirmé que le pays « vit une crise multidimensionnelle » depuis la présidentielle du 20 mars et la seule porte de sortie est et demeure un dialogue national sous l’assistance de la communauté internationale.
« Asseyons-nous pour que tout le monde regarde, se mette au chevet du Congo. Nous voulons que ce dialogue-là soit sous l’égide de la communauté internationale pour que les conclusions qui sortiront soient appliquées », a-t-il notamment déclaré. Toujours au sujet du dialogue et de la réconciliation, l’opposant Guy-Brice Parfait Kolélas a souhaité qu’une grâce présidentielle soit accordée au général Jean-Marie Michel Mokoko, en détention préventive depuis mi-juin.
« La place de Jean-Marie Michel Mokoko n’était pas en prison. Ce qu’on lui reproche, ce sont des faits passés et il a été depuis nommé par le président de la République à de hautes fonctions. J’ose espérer que les 13, 14, 15 août, le chef de l’Etat prendra une mesure de grâce ». L’officier a été inculpé pour « atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat et détention illégale d’armes et munitions de guerre ».