Jean Claude de l'Estrac s'était engagé à rendre la Commission de l'océan Indien (COI) plus visible et active. L'ex-secrétaire général de l'organisation, qui regroupe cinq Etats (Madagascar, Maurice, les Comores, les Seychelles et la France), a le sentiment du devoir accompli.
« On connaît l’apport de notre organisation à la sortie de crise à Madagascar, aux Comores, comme aux Seychelles. La série a suivi des scrutins nationaux marqués par l’enracinement progressif de la culture démocratique », s’est-il exprimé.
Les chantiers qui attendent Hamada Madi Boléro
Le Mauricien avait fait de la connectivité sa priorité, plaidant pour la création d'une compagnie aérienne régionale. A quelques semaines de la fin de son mandat de quatre ans, il a pu assister au lancement de l'Alliance Vanille par les transporteurs de la région pour améliorer les liaisons intrarégionales.
Son successeur Hamada Madi Boléro a promis de maintenir le cap : « Mon cher Jean Claude, je ne vous remplace pas, je vais juste vous compléter. Je viens continuer votre œuvre pour rendre notre espace toujours plus viable. »
Le nouveau secrétaire général de la COI a deux priorités. D'abord, l’amélioration de la connectivité numérique. Un câble à très haut débit baptisé « Métis » est attendu dans deux ans. Ensuite, faire avancer le plan de sécurité alimentaire avec, comme acteur majeur, Madagascar, qui possède 90 % des terres arables de l'Indianocéanie.