Les navires et les avions de combat nigérians ne sont pas prêts de faire de pause. Les forces de défense sont entrées dans un cycle de patrouilles à durée indéterminée dans le delta du Niger.
Pas de trêves, ni de négociations pour les « Vengeurs du delta du Niger ». Les rebelles maintiennent leur cap. Histoire de prolonger un bras de fer, jouant pour l'instant en leur faveur: non seulement la production du brut nigérian ne cesse de s'effondrer. Mais des nouvelles zones de pollutions se multiplient avec ces attaques d'installations pétrolières.
La situation n'est d'ailleurs pas loin de virer au cauchemar pour les autorités nigérianes, avec l'entrée en scène d'un nouveau groupe insurgé dénommé les « Combattants ultimes ». Groupe affilié aux Vengeurs ou bien autonome ? L'incertitude demeure.
Néanmoins ces nouveaux rebelles réclament une redistribution des blocs de pétrole. Si 60% des licences ne sont pas accordées d'ici à 15 jours à des personnes originaires du delta du Niger, les « Combattants ultimes » promettent la fermeture totale d'installations vitales de gaz et de pétrole dans la région.