Pour Jean-Boniface Assélé, maire-adjoint de Libreville et président du Centre des libéraux réformateurs (CLR), pas de doute : Ali Bongo est le meilleur candidat pour le Gabon. « C’est un bâtisseur parce que les pays en développement comme le nôtre, on a besoin de gens qui bâtissent. Pas de ceux qui prennent de l’argent et qui vont faire des châteaux à l’extérieur pour laisser leurs compatriotes dans la misère. Ali est audacieux, courageux et il commence à avoir de l’expérience », assure-t-il.
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Alors que plusieurs ténors ont récemment claqué la porte du PDG, le parti au pouvoir, Jean-Boniface Assélé pointe du doigt l'entourage d'Ali Bongo et encourage le président au dialogue. « Moi je pense que ce sont des questions personnelles, des questions d'égos. Je ne pense pas que tous ceux qui sont partis là voulaient partir. C’est vrai que dans l’entourage du chef de l’Etat il y a eu des comportements qui ne plaisent pas. On ne peut pas dire à un ténor comme M. Assélé : "on ne peut pas faire du neuf avec du vieux". Ce sont des insultes comme celles-là qui ont fait que certains se sont dits que ce n’étaient pas la peine. C’est à M. Ali de réagir à une situation comme celle-là, j’essaie de le lui faire comprendre, explique-t-il. Pour le reste, il y en a qui veulent discuter avec lui. Qu’Ali s’ouvre à ceux-là, ils reviendront certainement. Il n’est pas trop tard pour le faire. Le rôle du président maintenant c’est d’écouter, d’accompagner, de discuter. Il faut savoir débattre avec ses compatriotes surtout lorsqu’on est chef d’un pays. »
Malgré ce qu'il qualifie de « chamailleries de famille », Jean-Boniface Assélé se dit certain que le scrutin sera clair et valable et la victoire d'Ali Bongo tout aussi claire.
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Autre soutien pour Ali Bongo Ondimba après celui du CLR, c’est l’Alliance démocratique et républicaine (ADERE) de Florentin Moussavou qui a décidé dimanche 8 mai de soutenir la candidature d’Ali Bongo. Ce parti de la majorité présidentielle a pris cette décision au cours d’un congrès extraordinaire tenu à Libreville.