C'est bien une erreur humaine qui a causé le crash de l'appareil. Le 14 juillet 2014, à un heure et quart du matin, l'avion d'Air Algérie affrété par Swiftair quitte Ouagadougou à destination d'Alger.
Mais très vite sa vitesse chute et l'avion décroche. En cause : les capteurs de pression situés au niveau des moteurs. Ils permettent aux pilotes de connaître la poussée de l'avion. Avec l'altitude, des cristaux de glace obstruent ces capteurs et l'équipage n'a pas activé le système anti-givre censé les réchauffer en permanence.
Le pilote automatique reçoit alors des informations erronées et s'adapte en diminuant la poussée. C'est ce qui causera la chute de l'avion.
Le BEA n'a pas tout expliqué
Les enregistrements des conversations de l'équipage sont inaudibles et privent l'enquête d'éventuelles explications. Notamment sur la réaction des pilotes : des alarmes se sont déclenchées. Pourquoi ne sont-ils pas repassés en manuel pour redresser l'appareil ? Le mystère reste entier.
Le BEA note cependant que les pilotes étaient expérimentés et leurs temps de vol récents étaient conformes à la réglementation européenne.