Ils sont venus en masse tout de jaune vêtus pour fêter la victoire à l'élection présidentielle du 18 février. Un grand nombre a fait le choix de Yoweri Museveni car celui-ci a su préserver la sécurité et la paix, comme l'affirme Godefrey, un supporter du parti présidentiel. « On ne peut pas faire de compromis sur la sécurité. La sécurité doit être garantie et c'est pourquoi les gens ont élu le président Museveni afin de s'assurer qu'il protège les gens et qu'il préserve la démocratie », justifie-t-il.
Une problématique que le président a abordée, faisant notamment référence aux violences qui secouent l'ouest du pays depuis un mois et qui ont causé la mort de plus de 40 personnes. « J'ai vu que les gens s'inquiétaient de la situation à Kasese et Bundibugyo. Il ne faut pas s'inquiéter à propos de cela. J'ai déjà lancé des actions, a-t-il assuré. L'Ouganda d'aujourd'hui n'est pas l'Ouganda d'hier. On ne peut pas vivre une situation où l'on tue des gens pendant deux mois, trois mois, quatre mois. Cela ne peut plus arriver en Ouganda. »
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A Kampala les patrouilles de la police et de l'armée sont toujours très nombreuses. Samedi après-midi, les camions anti-émeutes étaient encore positionnés à des points stratégiques de la capitale. Ce déploiement devrait être maintenu jusqu'à la prestation de serment du président en mai prochain.