A l’Elysée, François Hollande et Uhuru Kenyatta ont mis l’accent sur le jihadisme, leur ennemi commun. Le président Hollande a appelé à une plus grande coopération entre Paris et Nairobi dans la lutte contre le terrorisme. Il a notamment souligné que les services de renseignements des deux pays doivent nouer des relations plus étroites.
A ses yeux, les deux pays font face à même fléau. « Nous pouvons penser que ce ne sont pas les mêmes groupes qui ont commis ces actes. C’est la même aspiration et c’est la même volonté de porter atteinte à ce que nous représentons en tant que mode de vie. Nous devons donc agir ensemble », a déclaré le président de la République française.
Le président Kenyatta lui a emboîté le pas en expliquant que le Kenya, souvent visé par les shebabs somaliens, sait depuis longtemps que le jihadisme s’étend au-delà de ses frontières. « C'est un problème mondial et le Kenya n'a de cesse de répéter que ce problème mondial exige, si nous voulons le surmonter, une riposte mondiale. Nous avons discuté du soutien que nous pouvons nous apporter, surtout, comme le président Hollande l'a expliqué, en matière de partage de renseignements. Nous souhaitons également mieux faire pour faire reculer le terrorisme. Il faut aussi déradicaliser certains de nos concitoyens. Nous sommes tombés d'accord pour condamner les terroristes et leurs méthodes », a déclaré Uhuru Kenyatta.
Par ailleurs, les deux pays ont signé ce lundi pas moins de sept ententes, notamment dans le domaine des énergies renouvelables, d'une valeur de « 250 millions d'euros », a précisé le président Kenyatta.