Le camp du «non» estime que ce projet n’apportera rien au pays. Le président Macky Sall pense le contraire. Toute la semaine, le chef de l’Eat a sillonné le Sénégal. Une campagne pour expliquer son projet.
Jeudi soir, c’est à Guediawaye, dans la grande banlieue de Dakar que sa caravane s’est arrêtée.
Sous une grande tente, le chef de l’Etat pique ses adversaires du camp du «non», accusés de faire leur campagne sur Internet. L’objectif de Macky Sall est clair : il veut marquer les esprits et prouver que ses réformes ont du sens. Pour cela, il veut pour cela une large victoire du «oui».
Dernières heures de campagne à Thiès, la ville rebelle
A Thiès, deuxième ville du pays et capitale du chemin de fer, partisans du oui et du non discutent. La cité du rail est réputée pour être une ville de contestation et un bastion syndicaliste. Elle est également le fief de l'opposant Idrissa Seck, ancien icone du parti démocratique sénégalais (PDS), qui a lui-même appelé à voter «non» le jour du référendum.
A Thiès comme dans le reste du pays, les avis sont partagés et la consultation populaire sur la réforme constitutionnelle tourne au plébiscite ou au rejet du gouvernement comme en témoigne ce reportage de notre correspondante.