Le ministre d’Etat chargé de la Défense nationale, Mohamed Diané rend hommage aux soldats guinéens tombés au Mali : « Le vendredi 12 février 2016 restera un jour funeste pour le peuple de Guinée et pour les forces armées guinéennes… » C’est en effet ce jour que six soldats guinéens périssent sous les feux nourris, suivis d’explosions d’assaillants terroristes à Kidal, dans le nord du Mali, faisant également 36 blessés dont l’un, l’adjudant-chef Mamadou Adama Barry rendra l’âme à Dakar, portant le nombre de pertes à sept.
Rendant hommage à ces disparus, la nation guinéenne s’est mobilisée au camp militaire de l’armée de l’air de Conakry où Mohamed Diané a encore dit : « La disparition de ces soldats et les séquelles de cet attentat seront difficiles à porter tant pour les blessés que pour les familles. Cependant, ils trouveront réconfort en sachant que leurs enfants nous ont quittés en héros de la liberté pour l’humanité. »
« Pas un métier comme les autres »
Pour la défense et pour l’honneur de la patrie, aucun sacrifice n’est de trop. C’est pourquoi le risque des armes, il faut le prendre, dit le ministre : « Le métier des armes n’est pas un métier comme les autres. Il est fait du sens de devoir, de l’esprit de sacrifice, de l’amour de la patrie, de l’appel à la discipline. Il exige du déroulement, il recommande du courage car il comporte l’acceptation du risque. »
Il n’est pas inutile de dire que les sept militaires ont été décorés à titre posthume par le président malien Ibrahim Boubacar Keïta de la médaille de la Croix de la valeur militaire, la plus haute distinction militaire du Mali.