Depuis 15 ans, la Constitution impose une présidence tournante entre les trois îles des Comores : Anjouan, Mohéli et la Grande-Comore. Cette année, le président viendra justement de l'île principale.
Originaires de la Grande-Comore, 25 candidats sont en course pour l’élection présidentielle, ressemblant fortement à une primaire.
Pour cause, le 21 février, seuls les habitants de Grande-Comore pourront s'exprimer, soit la moitié du nombre total d'électeurs. Ils choisiront les trois finalistes, et ensuite, toute la population votera en avril pour départager ces trois candidats.
Les Comoriens installés à l'étranger ne voteront pas. La Commission électorale invoque des problèmes techniques pour expliquer leur absence du scrutin. Il y aura donc environ 300 000 électeurs.