La Suède a dit espérer samedi la reprise des échanges économiques et commerciaux entre les deux pays. Il y a cinq mois, le Maroc avait en effet vivement réagi aux tractations au sein du Parlement suédois visant à reconnaître l'indépendance du Sahara occidental.
La manifestation la plus visible de la colère de Rabat avait été l'interdiction surprise par les autorités de l'ouverture du premier magasin Ikéa au Maroc en périphérie de Casablanca.
Une délégation à Stockholm
Pour tenter de convaincre des députés scandinaves, réputés pour leur penchant pour les indépendantistes du Front Polisario, une délégation de parlementaires marocains emmenés par un parti d'extrême gauche avait fait le déplacement à Stockholm les jours suivants.
L'initiative de Rabat s'est avérée convaincante et a poussé la Suède à s'aligner sur la position des autres pays européens, à savoir le soutien au processus de négociation mené sous l'égide de l'ONU. Si elle avait maintenu sa position, la Suède aurait été le premier pays d'Europe à reconnaitre la République indépendantiste du Polisario, soutenue par l'éternel rival algérien.