Ce n'est pas la première fois qu'un pays annonce la fin de l'épidémie puis est confronté à un nouveau cas. D'ailleurs, l'Organisation mondiale de la Santé avait bien insisté jeudi, il existe toujours un risque de contamination parce que le virus subsiste dans le corps d'anciens malades, il peut par exemple rester présent dans le sperme d'un humain pendant quasiment une année.
Le point positif, c'est que le décès de l'étudiante en Sierra Leone a tout de suite alerté les médecins. Ils ont pu demander des tests et s'assurer en deux jours seulement qu'il s'agissait bien du virus Ebola. C'est très important, car plus la maladie est repérée rapidement et plus on peut limiter sa progression.
C'est justement ce qui avait posé problème au tout début de l'épidémie fin 2013 : Ebola était passé inaperçu pendant plusieurs mois. Puis les services de santé avaient été débordés par une maladie qu'ils ne connaissaient pas. Cette fois, la situation est donc différente, on connaît les mesures de précaution à prendre. La famille de la jeune fille décédée a été placée à l'isolement pour limiter au maximum le risque de contagion.