Quelques mois à peine après avoir obtenu le gel des augmentations des frais universitaires, les étudiants demandent aujourd'hui une université gratuite pour tous. Jeudi, le ministre à la Présidence, Jeff Radebe, a annoncé une enveloppe de près de 500 millions d'euros supplémentaires pour aider les plus pauvres à s'inscrire.
Mais il a mis en garde contre tout débordement dans les universités. « Toutes actions destinées à perturber les cours ou qui créent des attentes déraisonnables et impossibles à atteindre sont contre-productives. La violence et l'intimidation ne sont pas acceptables », a-t-il prévenu.
Un rapport sur la faisabilité
Le gouvernement a également annoncé la création d'une commission chargée d'étudier la faisabilité d'une éducation gratuite. Celle-ci devra rendre son rapport d'ici quelques mois. Mais les étudiants ont prévenu : ils n'attendront pas la fin de l'année avant d'avoir une réponse.
Déjà dans plusieurs universités, notamment à Johannesburg et Pretoria, les inscriptions ont été suspendues, après que des heurts ont éclaté.