A ce stade, l'enquête préliminaire a permis d'établir la responsabilité de 13 personnes dans la préparation du coup d'Etat déjoué en décembre. Il s'agit de 10 militaires des forces armées, deux membres de la garde nationale et un civil.
Tous doivent être présentés d'un moment à l'autre au procureur militaire qui décidera de leur sort. Selon le ministre de la Défense, plusieurs d'entre eux seraient passés aux aveux et auraient demandé la clémence du président Issoufou. L'enquête et les interrogatoires se poursuivent en revanche toujours pour une dizaine de civils et trois douaniers.
Fronde des avocats
Les autorités assurent que toutes les personnes citées dans cette affaire sont désormais détenues dans les locaux de la gendarmerie, notamment à la brigade fluviale. Jusque-là, la plupart se trouvaient à la DGDSE, la direction de la sécurité extérieure.
Une procédure dénoncée par les avocats qui qualifiaient ces détentions d'extrajudiciaires. En guise de protestation, ils ont tous fermé leur cabinet ce lundi avec le soutien de l'ordre des avocats. Un mouvement qui a semble-t-il porté ses fruits puisque les détenus ont été changés de lieu et que certains ont pu rencontrer leur avocat ce mercredi.
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