Anschaire Nikoyagize, président de la Ligue burundaise des droits de l'homme Iteka, pointe du doigt la responsabilité des autorités burundaises dans ces disparitions et demande l’ouverture d’une enquête internationale avant que les preuves ne disparaissent.
« La ligue Iteka demande à la communauté internationale d’intervenir immédiatement en accélérant surtout la mesure prise par l’Union africaine d’envoyer les forces de maintien de la paix au Burundi pour arrêter ces crimes commis par des agents du pouvoir en place et aussi une enquête internationale avant la disparition de ces fosses communes et des témoins oculaires, souligne-t-il. Vu que ces différentes fosses communes sont gardées par la police, la ligue Iteka craint que le gouvernement essaie de voir comment s’en sortir, comment faire disparaîtreces fosses communes. »
Mercredi, RFI a publié une enquête sur de présumées fosses communes liées à la répression violentes qui a suivi les attaques de casernes du 11 décembre.
La ligue Iteka dénonce également une multiplication des enlèvements au Burundi avec, fait nouveau, des demandes de rançons, parfois en l’échange des corps des disparus.