L’ambiance était bon enfant ce lundi dans la salle de réunion de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), le soulagement se lisait sur tous les visages. La rapidité de la réponse de l’OIF est saluée ici par le président de la Céni, Boubé Ibrahim : « Je voudrais saisir cette occasion pour remercier madame Michaëlle Jean [Secrétaire générale de la Francophonie] pour la promptitude avec laquelle elle a réagi ».
La même méthode qu’au Burkina Faso
Cette équipe de haut niveau est dirigée par le général Siaka Sangaré et est composée d’ingénieurs en informatique et des juristes. C’est la même équipe qui avait déjà évalué le fichier électoral du Burkina Faso et qui a permis de classer les élections du pays parmi les meilleures de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao). « C’est pour dire que, en fait, l’Organisation internationale de la Francophonie a pris à bras-le-corps la requête de la Céni pour mettre en place cette équipe que je peux qualifier de solide », confirme le général Siaka Sangaré.
La méthodologie qui sera utilisée permettra d’identifier les forces et faiblesses du fichier nigérien afin de ramener la sérénité au sein de la classe politique, comme le souhaite le général Sangaré : « J’espère qu’au terme de notre mission ici, comme nous l’avons fait dans tous les autres pays, que les attentes seront comblées ».