« Nous exhortons le gouvernement de la RDC à examiner attentivement les allégations qui sont contenues dans ce rapport », dit le porte-parole du bureau aux Affaires africaines du département d’Etat américain. Jeff Loree souligne qu’en cette période pré-électorale, il est particulièrement important que le gouvernement protège les droits constitutionnellement reconnus que sont la liberté de réunion et la liberté d’expression.
Le Foreign office britannique ne dit pas autre chose, mais l’une de ses porte-paroles ajoute que des élections apaisées, libres, justes, et surtout conformes à la Constitution congolaise, seront un élément important de la promotion de la démocratie et de l’Etat de droit dans le pays. Londres qui dit attendre du gouvernement la publication, comme promis, d’un rapport d’enquête sur un certain nombre de violations dénoncées par le bureau conjoint : l’opération de police à Kinshasa « Likofi », les manifestations de janvier et encore la fosse commune de Maluku.
L’Union européenne déclare, après la publication de ce rapport, endosser les propos du Haut Commissaire aux droits de l’homme : « Les militants de la société civile, les professionnels des médias et les opposants politiques doivent être en mesure de mener leurs activités sans crainte ». La Belgique, de son côté, dit apprécier le travail du bureau conjoint et s’inquiéter de toute évolution négative, mais affirme être prête à soutenir la RDC dans tout processus renforçant la démocratie et les droits de l'homme.