« Nous sommes des pays amis, nous ne comprenons pas cette complaisance qu’ils ont eue vis-à-vis d’une initiative qui est résolument, manifestement, hostile à la paix en République démocratique du Congo », a expliqué Lambert Mendé, ministre de la Communication.
Le porte-parole du gouvernement ajoute : « D’autant plus qu’il y a un précédent ici, avec un groupe sénégalais que nous avons voulu d’ailleurs présenter à la justice et qui n’a échappé à la procédure judiciaire que suite à une intervention personnelle du président Macky Sall, il y a quelques mois. »
Kinshasa a accusé le Sénégal d'accueillir une réunion destinée à « déstabiliser les institutions » du pays. En réponse, les autorités sénégalaises ont indiqué qu’elles n’avaient rien à voir avec « cette réunion privée ».
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« Ce sont les mêmes qui se retrouvent avec leurs interlocuteurs congolais de l’époque, qui sont aussi des groupes anarchistes comme Filimbi ou Lucha, enregistrés nulle part, interdits parfois, ayant maille à partir avec la justice », a justifié Lambert Mendé.
« Mais de quel avenir démocratique on peut discuter seulement avec un camp et surtout avec des extrémistes ? » interroge le porte-parole du gouvernement.