Aucune déclaration officielle n’a été faite à l'issue de ces rencontres. Seul un rapport de trois pages a été publié. Intitulé « Les élections et les processus démocratiques en Afrique subsaharienne », il fait état de la réunion qui s’est déroulée sur l’île de Gorée à huis clos.
Un focus particulier a été fait sur la situation congolaise. Concrètement, les 30 participants de huit pays, notamment le Burkina, le Togo, l’Angola et la RDC ont échangé durant deux jours sous forme d’ateliers.
Modifications des lois électorales
Premier constat, il est général : « Les modifications des lois électorales, notamment pour la prolongation d’un mandat présidentiel, posent des problèmes pour la réalisation d’élections transparentes et crédibles ».
Second point mis en avant par les membres venus de RDC, ils estiment qu’il y a « une absence de volonté politique » pour financer les entités de gestion. Selon eux, elles sont trop politisées pour assurer la transparence des scrutins.
Travailler main dans la main
Le rapport pointe également le manque de cadre légal pour le financement des partis.
Le texte dénonce la faiblesse des partis d’opposition et la nécessité pour la classe politique de s’accorder avec la société civile avec un seul objectif : travailler main dans la main pour la réalisation « d’un scrutin crédible ».
Ce premier rapport n’est qu’une ébauche. La société civile de RDC a annoncé qu’une conférence de presse plus complète serait organisée rapidement, sans donner de date précise.