A la suite d’une séance de travail avec trois membres de la Lucha, le 30 novembre, le maire de Goma dit dans un communiqué avoir constaté : « Non sans regret, leur incapacité à présenter les documents juridiques de leur organisation qui existe depuis 2012 ».
Pas de statut, ni de règlement intérieur. Parmi les autres documents manquants, toujours selon ce communiqué : l’autorisation de fonctionnement, attestation d’enregistrement, carte de membre, bureau ou même le nom du président. Conclusion selon le maire de Goma, « ils fonctionnent dans l’illégalité totale ». « Nous ne sommes, ni une association, ni une ONG, et nous n'avons pas vacation à l’être », commente un membre de la Lucha qui explique que le mouvement citoyen ne réagira officiellement que ce lundi.
Le maire met en garde les jeunes de la Lucha et ceux qui les soutiennent de près ou de loin, dit encore ce communiqué, sans préciser qui sont ceux qui soutiendraient les actions de la Lucha et qui pourraient donc être visés par ce texte. Le maire exige que la Lucha et leur soutien donc, cessent « toute activité de nature à troubler l’ordre public ». Dernière phrase de ce communiqué: « Les récalcitrants ne s’en prendront qu’à eux-mêmes. A bon entendeur salut ». Signé : le maire de Goma.