Le sujet est tabou en Afrique du Sud : personne ne parle de la succession de Jacob Zuma, ni à l'ANC, le parti au pouvoir, ni parmi ses deux alliés la Cosatu et le parti communiste. Et pourtant deux noms circulent depuis des mois.
Celui de Cyril Ramaphosa, vice-président du pays et ancien syndicaliste et celui de Nkosazana Dlamini Zuma, présidente de la Commission de l'Union Africaine.
Le syndicat des enseignants est donc le premier à appeler à soutenir Ramaphosa, indiquant qu'il est temps d'élire un leader qui se préoccupe du sort des travailleurs.
La Cosatu est déjà profondément divisée au sujet de son soutien au gouvernement, considéré par certains comme étant trop libéral.
Nul doute que le soutien au prochain président de l'ANC va contribuer à diviser encore plus la Confédération des syndicats qui représente 1,8 million de travailleurs, soit 1,8 million d'électeurs.