La Ceni prépare une nouvelle évaluation du processus électoral pour voir ce qui est possible dans le temps qui reste. C'est ce qu'annonce Delion Kimbulungu, le chargé de communication de la Ceni aux représentants de la société civile.
Il leur explique également les contraintes logistiques, le besoin de construire des infrastructures et de renouveler le parc automobile. Et surtout la nécessité pour les acteurs politiques de se mettre d'accord. Des acteurs politiques qui par leurs divergences auraient, selon lui, fait perdre beaucoup de temps.
Delion Kimbulungu a plusieurs fois répété que le dialogue proposé par Joseph Kabila pourrait avoir un impact bénéfique sur le travail de la Ceni. Ses propos ont choqué son co-paneliste, l'opposant Me Jacques Ndjoli, vice-président de la commission électorale en 2011 et sénateur MLC (Mouvement de libération du Congo).
■ Vital Kamerhe prêt à participer au dialogue national si Kabila fait un geste
Alors que la convocation du dialogue par le président Joseph Kabila est attendue, convocation que l'on dit imminente dans son entourage, plusieurs parties et organisations de la société civile ont clairement marqué leur volonté de ne pas y participer. C'est notamment le cas de la dynamique de l'opposition, la principale plateforme dont fait partie l'UNC de Vital Kamerhe. Cette figure de l'opposition se dit néanmoins prêt à rejoindre ce dialogue si le chef de l'Etat fait un geste, annoncer qu'il respectera la Constitution, y compris pour les délais constitutionnels de la présidentielle et qu'il souhaite que les participants au dialogue s'inscrivent dans le même schéma.