Dans le monde, le nombre de personnes vivant dans l'extrême pauvreté, soit avec moins 1,25 dollar par jour, a diminué de plus de moitié en 25 ans. De même, le taux global de scolarisation des enfants a progressé.
Mais pas sur la Grande île où tous les chiffres sont dans le rouge. De plus Madagascar, île tropicale, subit les changements climatiques avec violence. Les cyclones plus puissants, les inondations plus fortes, la sécheresse, et la dégradation des terres cultivables s'accélèrent.
Ces situations socio-économique et géographique en font l'un des pays les plus vulnérable aux effets du changement climatique, et l'Etat, qui peine à s'affirmer, se trouve dans l'incapacité d'y faire face selon l’Observatoire de la vie publique (Sefafi).
Et pour ce dernier, même si le pays est toujours très sauvage, et que les émissions de CO2 restent globalement limitées, les pratiques doivent changer. Car la déforestation, les feux de brousse, les centrales électriques fonctionnant au fioul ou au diesel, les déchets qui s'amoncellent sont autant de causes qui aggravent la situation.
Pour atteindre, donc, les objectifs de 14% de réduction des émissions de gaz à effet de serre, une réelle politique environnementale doit être mise en place.