Avec notre correspondante à Johannesburg, Liza Fabbian
Après avoir visité le premier magasin H&M au Cap, une blogueuse sud-africaine a interpellé le géant du prêt-à-porter sur Twitter. Dans son message, la jeune femme remarque qu’ « aucune des affiches du magasin ne représente de mannequin noir », et demande que des efforts soient faits en ce sens.
En réponse, H&M lui indique alors qu'il est « essentiel (pour la marque) de véhiculer une image positive ». Et d’ajouter dans un autre message : « Nous voulons que notre marque puisse inspirer, en provoquant des émotions positives ».
Le tollé est immédiat sur les réseaux sociaux, où de nombreux internautes sud-africains accusent H&M de racisme, parce que cette réponse semble suggérer que les mannequins blancs renvoient une image positive, contrairement aux mannequins noirs.
H&M s’est finalement excusé, toujours sur Twitter, indiquant que son « intention n’était pas de blesser », et que la marque « ne souhaitait absolument pas suggérer que certains groupes ethniques sont positifs et d’autres non ».
Reste que cette erreur de communication a clairement terni le lancement de la marque en Afrique du Sud. H&M espère ouvrir trois autres magasins dans le pays d’ici le mois de mai, et créer 1 500 emplois dans l’année qui vient.